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  • 30.01.2024

Part-time vs freelance vs manager de transition

Part-time vs freelance vs manager de transition

Liberté de parole, baisse de pression, désengagement des sujets de gouvernance, possibilité de sortir facilement d’une mission, sont quelques-uns des avantages cités par les profils C-level qui s’engagent sur la voie du part-time ou du management de transition. Les raisons sont souvent issues de la volonté de plus d’autonomie et d’indépendance.

 

Si le modèle freelance est peut-être le plus connu, d’autres formats existent. Si vous hésitez à faire le grand saut, cet article est pour vous : cadrage de mission, définition de son pricing ou encore recherche de clients, voici un tour d’horizon de ce qu’il faut savoir avant de se lancer.

Freelance ou part-time : pour quel profil, quel métier ?

Tous les métiers n’ont pas la même facilité à percer le marché du freelancing. Le marketing est l’une des disciplines phare de ce mode de staffing. Depuis longtemps aux Etats-Unis, on voit sur le marché des fonctions de “CMO part-time” ou “CMO as-a-service”’.

Même chose côté finance avec des “fractionnal DAF” ou “DAF à temps partagé”.

En revanche, du côté des fonctions commerciales, les VP sales à temps partagé sont beaucoup moins nombreux. Néanmoins, force est de constater que depuis quelques années, il y a une plus grande diversité des métiers concernés : Customer Success, Produit, Data, etc..

 

Au-delà du métier, il y a également les questions de la typologie de profil et de la séniorité. Il y a ceux d’une part, qui, dès le début de leur carrière, choisissent cette voie plutôt que le format CDI.

Et puis ceux, d’autre part, qui ont déjà fait carrière sous un format “classique”, sont séniors dans leur domaine et souhaitent se développer et se challenger autrement, s’inscrire dans une nouvelle dynamique professionnelle. Ils ont une expertise forte dans leur domaine et ont identifié leurs forces et leurs faiblesses.

Il s’agit aussi de profils qui sont à un stade de leur carrière où ils souhaitent se détacher émotionnellement en adoptant une position externe de consultant.

 

Dans tous les cas, il n’y a pas de mauvais profil pour ce format de part-time. L’important est d’être suffisamment bien préparé lors du changement de cap.

Passer du cdi au freelance ou au part-time, les 5 conseils pour une transition réussie

Sauter le pas peut-être particulièrement difficile voire déroutant. Nous avons pu identifier plusieurs bonnes pratiques que l’on vous partage ici.

Bien cadrer ses compétences et ses missions

Avant toute chose, il est absolument nécessaire de cadrer ses ambitions, ce sur quoi on veut travailler, avant d’accepter des missions de la part de clients. Il faut définir son propre cahier des charges :

 

Quelles sont mes compétences fortes ? Quels sont les sujets sur lesquels je suis moins à l’aise ?

Existe-t-il des domaines d’activité ou des secteurs pour lesquels j’ai une appétence et une expertise particulière ?

 

Au-delà du sujet des compétences, il est également nécessaire d’être parfaitement au clair sur la question du management. On s’explique : lorsqu’une entreprise recrute un profil haut niveau, elle peut souvent s’attendre à ce que ce profil manage les équipes en place. Attention ! Un C-level part-time intervient par définition de façon intérimaire, temporaire dans l’entreprise. Un constat partagé par de nombreux experts que nous accompagnons dans leur mission à temps partagé est qu’en deçà d’une présence de 4 jours par semaine, il est très complexe de manager.

Et cela fait le lien avec un troisième point : le cadrage de la mission. Réussir à bien définir les contours de la mission en amont est un gage de réussite.

La question du management doit être évoquée dès le cadrage de la mission, le plus en amont possible pour éviter tout effet déceptif.

De plus, il ne faut pas avoir peur de dire non, ou “je ne sais pas faire”.

Et ce cadrage ne s’arrête pas au lancement de la mission. Il doit être constant pour s’assurer que la roadmap est toujours maîtrisée par toutes les parties prenantes. Il couvre aussi la question de la sortie de mission si tout ne se passe pas comme prévu. Il n’est jamais agréable de prévoir le pire mais c’est un gage de sécurité et de sérénité autant pour le client que pour le consultant.

 

Une posture d’expert, de coach

Être consultant part-time autorise une posture moins impliquant d’un point de vue gouvernance d’entreprise. C’est ce qui est souvent recherché par les C-level à temps partagé qui cherchent à sortir des sujets de politique interne.

Une bonne pratique est de travailler avec précaution son positionnement au sein de l’entreprise cliente : être vu comme un coach, un expert, et non comme la personne qui ne travaille qu’avec le CEO. Pour cela, il faut apporter un effort particulier à l’intégration en essayant quand cela est possible d’être présent sur place, pour être bien identifié et pour faire comprendre clairement son rôle.

 

Savoir se vendre et se marketer

Une des étapes les plus complexes pour celles et ceux qui se lancent réside souvent dans la gestion des tâches annexes à la mission en tant que telle : gestion de ses factures, suivi de ses contrats et… recherche de clients.

Et là, il n’y a pas de secret : il faut savoir se marketer pour se vendre, pour trouver ses clients… et les bons. 

Le défi est double, trouver son bon positionnement d’abord.

Par exemple une des erreurs commises peut-être de se brander “acting as” qui est finalement une fonction très opérationnelle, et qui ne correspond pas à ce l’on recherche lorsqu’on a occupé des postes C-level.

Ensuite, trouver les clients pour ce positionnement. Cela passe, entre autres, par le développement de son réseau, la participation à des événements, la présence sur les réseaux sociaux pro etc… C’est chronophage ! 

 

Des intermédiaires existent, comme Virtuoz Transition pour absorber cette recherche de clients, mais aussi les questions plus globales de gestion d’entreprise.

Ils vont apporter un soutien dans une situation. Ce partenaire va jouer le rôle d’ambassadeur du freelance auprès du client, mais aussi de garde-fou en aidant à cadrer le temps de travail, les relations, sans pour autant jouer un rôle contraignant. Il s’inscrit comme un business partner.

 

La question de la rémunération et de la définition de son pricing

S’agissant de la définition de son taux journalier moyen (TJM), il est important de bien estimer son temps et de le suivre très rigoureusement via des fichiers de suivi.

Il y a fort à parier que les premières évaluations ne seront pas tout à fait justes, il faut se roder avant de réussir à évaluer avec exactitude le temps de réalisation de ses projets.

Quelques pistes toutefois pour vous aider dans la définition de votre TJM.

En startup, on constate des TJM autour de 1200€, et jusqu’à 1800€ dans les grands groupes avec de temps à autre des primes de fin de mission. Cela dépend bien sûr de la durée de la mission.

Soyez transparent avec votre client, facturez le temps passé effectif.

Il se peut que vous soyez amené a négocier vos tarifs. Ne fermez pas la porte, mais ne vous brader pas non plus. Une bonne pratique pour évaluer un projet est souvent de partir du budget du client pour réussir à “sizer” une mission. Cela permettra de proposer de lui proposer des packs par phases, de compartimenter la mission avec la proposition d’étapes bonus. 

 

La réussite d’une carrière en temps partagé réside dans un juste équilibre entre la réalisation de ses missions et la gestion de tous les sujets annexes. Pour se lancer sereinement, faites appel à des intermédiaires fiables qui sauront vous accompagner. Virtuoz Transition est de ceux là !